
Répondre aux besoins causés par une mortalité hors norme et soulager les services funéraires. Pour ces deux raisons, un hall du marché de Rungis, dans le Val-de-Marne, a été réquisitionné le 2 avril afin d’accueillir les cercueils des victimes du coronavirus. Mais tout cela a un coût. « J’ai appris hier que le passage du cercueil à Rungis était payant pour les familles. Ça n’est pas acceptable », a dénoncé mercredi Sandrine Thiefine, directrice des pompes funèbres de France.
D’autant que la somme est loin d’être dérisoire : pour que le corps d’un défunt soit conservé une semaine, il faut dépenser selon elle 250 euros, dont environ 150 euros de frais d’admission. « On ne peut pas facturer aux familles un passage dans un entrepôt à Rungis (…) C’est quand même très particulier. Les collaborateurs et nos adhérents, on est très surpris », déplore Sandrine Thiefine.
35 euros la journée supplémentaire
Selon la loi, l’inhumation ou la crémation doit être faite six jours ouvrables au plus après le décès. Des dérogations sont permises du fait de la crise sanitaire actuelle. À Rungis, chaque journée supplémentaire (après la période d’une semaine) est facturée aux familles : « On facture une journée supplémentaire 35 euros« , précise la directrice des pompes funèbres de France
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