Cette infirmière irlandaise a vécu l’enfer après avoir contracté des symptômes ressemblant au coronavirus.
Clare McKiernan et son compagnon Darren, papa de ses enfants. – Facebook Darren Olphert
Clare McKiernan travaillait comme infirmière à Lisburn, en Irlande du nord. Alors qu’elle a développé des symptômes correspondant à ceux du coronavirus, cette mère de famille a dû faire face à la dure réalité de la maladie.
« Avant d’aller me coucher, j’ai commencé à avoir une toux sèche », explique Clare à nos confrères du Mirror. « J’ai été me coucher et le lendemain, je me suis réveillée normalement. Mais soudain, je n’ai plus eu aucune énergie. J’ai commencé à avoir froid, à avoir du mal à respirer et j’avais une grosse douleur dans la poitrine. Je me suis endormie et en me réveillant, c’était 100 fois pire ». La jeune femme a alors téléphoné à son généraliste qui lui a conseillé d’aller aux urgences. « On a refusé de me soigner à l’entrée. Je leur ai dit que j’avais vraiment mal au cœur, que j’avais beaucoup de mal à respirer. Je leur ai aussi dit que j’étais une infirmière et que j’avais déjà eu des problèmes de pleurésie et un affaissement partiel du poumon. Mais ils ne voulaient rien savoir ».
Clare, n’osant pas rentrer chez elle par peur de transmettre le virus à ses enfants, a recontacté son généraliste, qui a lui même insisté pour que les urgences prennent en charge la jeune femme mais rien n’y faisait. Elle a alors tenté d’appeler le 111 mais la ligne ne prenait plus aucun appel.
« Je suis rentrée chez moi et j’ai essayé de me mettre en quarantaine, ce qui est impossible avec des enfants. Le lendemain, mon compagnon m’a réveillé parce que mon fils avait des convulsions (souvent causées par une infection et la hausse de température corrélée). Heureusement, il est stable maintenant mais il est toujours malade. Tous mes enfants sont très malades et même si les médecins ne testent plus aucun échantillon, on sait très bien ce que c’est ».
« Le gouvernement nord Irlandais fait l’autruche et donne des statistiques complètement déconnectées de la réalité. Ils refusent de fermer les écoles. Donc ne laissez plus vos enfants aller à l’école. Oui ça coûtera de l’argent, du sommeil mais toutes ces inquiétudes superficielles ne sont plus ma priorité maintenant. Je veux juste protéger mes enfants et qu’ils soient sains saufs ».
En moins de 24 heures, le post de Claire a atteint plus de 64.000 partages sur Facebook, suscitant de nombreuses réactions et questionnements auprès des internautes. Il a depuis été supprimé.
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